1990/1993 - Un abîme ordonné ----------- (qq exemples d'oeuvres)
Mon geste de peintre modulant lumière et couleur, rappelle celui du mouleur, (anecdote: mon père était fondeur/mouleur) mais avec un moule invisible. La matière est son propre moule, feignant d'être libre sur la toile.
… « La peinture a toujours été, pour Gérard Pairé, une chair, un épiderme, une peau faite de lumières colorées qui se frottent, passent les unes sur les autres comme des caresses au futur érotique. Les couleurs inondent l'espace par différents effets de textures, de fluides puis la lumière glisse et s'échappe pour laisser apercevoir un espace voilé derrière lequel se trouve l'abîme et le vide... Le regard vigilant de Gérard Pairé nous autorise à voir ce qui existe entre les choses… » - extrait en 1996 du livret par Laurent Gillard, « du pan de Niobé au "pend" de Marsyas »